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> Publié le 27 juillet 2016
Une parfaite réussite associant durabilité et performance économique
Limiter l’utilisation des ressources pétrochimiques et des solvants néfastes pour l’homme et l’environnement avec un niveau de performance équivalent aux produits existants figure parmi les enjeux clés d’une chimie plus écologique, et constitue par là même l’essence du projet ECOM porté par la start-up grassoise ECOAT.
La chimie durable et les éco-procédés étant au cœur de la feuille de route du Pôle PASS, le projet ECOM labellisé par le Pôle et financé par l’Agence Nationale pour la Recherche vient d’arriver à son terme avec des résultats remarquables.
Si l’utilisation des peintures à base solvant a amorcé sa décroissance, ses substituts ne peuvent être considérés comme pleinement satisfaisants. En effet, ils sont fondés sur des chimies à base de monomères exclusivement issus de la chimie du pétrole, mais surtout le séchage de ces peintures requiert des sels de métaux, substances souvent dangereuses comme les sels de cobalt, et inadaptés à la réglementation REACH.
La société ECOAT et le laboratoire de chimie des matériaux organiques et métalliques de l’université de Nice Sophia Antipolis viennent de réaliser une véritable rupture technologique dans le domaine des peintures en associant le développement d’une résine alkyde 100% bio-sourcée à un nouveau mécanisme de séchage, la technologie Leaf Tech®, n’utilisant pas l’addition d’agents siccatifs nocifs pour l’utilisateur et l’environnement.
Ce succès technologique s’est traduit par le dépôt de 5 demandes de brevet et le développement de 6 résines alkydes 100% d’origine végétale. Les retombées économiques ont succédé à ces innovations majeures avec la commercialisation de la plupart des résines, porteuses de la technologie Leaf Tech®. Ce succès a permis à la start up de recruter 4 doctorants, portant à 12 le nombre de salariés à ce jour.
Crédit photo ECOAT